OP
O
Obligation de diffusion : Obligation contractuelle incombant à un opérateur de réseau de communications électroniques de diffuser un programme particulier.♦ Équivalent étranger : must carry.
Oreillette : petit dispositif dans l’oreille permettant à l’animateur d’être en contact constant avec le réalisateur en régie.
Ouverture : c’est le début d’une émission. Elle est accrocheuse et représente de façon dynamique la personnalité de l’émission. Habituellement, l’ouverture d’une émission est la même à chaque épisode. Sauf bien entendu, si entre deux saisons, l’ouverture est repensée.
Over : se dit d’une parole entendue sans que l’émetteur ne soit visible à l’écran. S’agissant de musique, on parlera de fond sonore ou de tapis musical et non de « off ». Le plus souvent dans les reportages, documentaires ou sujets de JT, le off correspond au commentaire parlé du journaliste. Il peut aussi s’agir de la parole enregistrée d’un interlocuteur, témoin, expert, interrogé par un journaliste, diffusée en tout ou partie en off sur les images filmées.
Le off n’est pas seulement une manière pratique d’associer de l’image et du texte parlé. Le off peut permettre grâce au montage de produire un discours journalistique. Un emploi courant est de diffuser en off les paroles d’un interlocuteur, tout en diffusant des images qui opposent une contradiction, parfois violente, destinée à remettre en question les propos qu’entend le téléspectateur.
P
Pastille : on peut voir désigner par ce terme un programme audiovisuel très court. Contrairement à la chronique ou à toute autre séquence courte qui est insérée dans un autre programme, la pastille est une unité audiovisuelle propre, un programme indépendant produit séparément. Une pastille n’excède généralement pas quelques minutes, et est intercalée entre d’autres programmes soit régulièrement soit pour réguler la grille de programme. Les interludes ont disparu aujourd’hui de la télévision mais il reste des pastilles avant et après les JT des grandes chaînes.
Perte de signal : Affaiblissement brusque du signal sonore ou visuel. ♦ Équivalent étranger :drop-out.
Plan : Au cinéma, un plan est borné par deux coupes.
A la télévision on retrouve la majorité des plans existant au cinéma, même si certains sont privilégiés par le cadreur*. Le plan américain est rare à la télévision, qui préfère les plans serrés en raison, historiquement, de la faible qualité visuelle des premiers récepteurs. Le face caméra, qui n’est pas courant au cinéma, est en revanche beaucoup plus fréquent à la télévision.
PLAN D’ENSEMBLE : Il cadre un ou plusieurs invités dans le studio.
PLAN MOYEN OU PIED Il cadre un ou plusieurs invités de la tête aux pieds.
PLAN AMÉRICAIN Il cadre l’invité à la mi-cuisse.
PLAN RAPPROCHÉ OU CEINTURE Il cadre l’invité à partir de la ceinture. Il isole le sujet.
PLAN RAPPROCHÉ POITRINE ET PLAN RAPPROCHÉ ÉPAULE Cadre l’invité à la hauteur de la poitrine ou des épaules.
GROS PLAN II cadre la tête de l’invité et sert à mettre le visage en valeur.
TRÈS GROS PLAN Il cadre un détail et sert à le mettre en valeur. S’il est fait sur un visage, il met en valeur une émotion intense.
INSERT Très gros plan sur un objet.
Plateau : Désigne à la fois un lieu du studio, un espace de production journalistique et le segment d’une émission se déroulant dans cet espace. Un plateau est constitué d’au moins un journaliste officiant en maître de la parole, qu’il distribue à des invités présents en même temps ou qui se succèdent. Le plateau est un lieu d’échange qui peut être ponctué de débats. Il sert à confronter des points de vue, et en particulier à permettre à des experts de s’exprimer. Le plateau se suffit rarement à lui seul et est généralement entrecoupé de petits sujets filmés (Aujourd’hui madame, D’hier et d’aujourd’hui, La marche du siècle). Le plateau peut sortir du studio (Question de temps, Les dossiers de l’écran en juin 1980, Autour du Tour) ou même être métaphorique : le direct de Georges Pernoud sur le pont d’un navire mouillant dans la rade de Bordeaux pour un numéro de Thalassa, le magazine de la mer sera qualifié de plateau car c’est de là que le journaliste reçoit son invité et lance les reportages.
Preneur de son : Le preneur de son est responsable de la qualité sonore de toute la production. Il s’assure d’utiliser le bon matériel en fonction de l’environnement. Il veille à ce que l’animateur, les chroniqueurs et les invités soient bien entendus et qu’il n’y ait pas de facteurs sonores qui perturbent la qualité sonore sur le plateau.
Préproduction : Si nous prenons le cas d’une émission qui existe déjà, la pré-production comprend tout le cheminement nécessaire avant d’en arriver à la production. Elle comprend les rencontres préparatoires pour déterminer le contenu, les sujets, les angles et les invités qui feront partie de l’émission. C’est aussi à cette étape que les besoins techniques sont évalués.
C’est aussi à cette étape que la feuille de route est construite. Les différents éléments techniques y sont précisés et les supers (le nom de chaque invité qui se retrouvera à l’écran) écrits sans faute ! Pendant la production, il n’y a aucune place pour l’improvisation, c’est pourquoi la préproduction est si importante
Présonorisation : Technique cinématographique ou de télévision qui consiste à enregistrer le son avant l’image afin que le ou les interprètes puissent mimer les gestes et les attitudes exigés par la bande sonore. ♦ Note : Le néologisme « sur-jeu » n’est pas utilisé. ♦ Équivalent étranger : playback.
Production : C’est le moment le plus excitant d’une production télévisuelle, c’est le jour J. Tout est prêt pour débuter l’enregistrement. Si c’est en direct, ça va encore plus vite.
Postproduction : C’est la dernière étape d’une production télévisuelle, soit la postproduction. Si l’émission a été diffusée en direct, cette étape n’est pas nécessaire. Toutefois, il arrive qu’à l’occasion, certaines tâches doivent être accomplies afin de peaufiner le produit. La postproduction inclut ces différentes opérations de finalisation qui doivent être effectuées après le tournage. Il peut s’agir d’un mixage sonore, d’un montage visuel ou de corrections d’images.
Producteur : pour les production audiovisuelles autres que le cinéma, on entend par producteur la personnalité juridique (société ou individu) responsable de la réalisation et la livraison d’un programme destiné à être diffusé à la radio ou la télévision. Le producteur est en charge des étapes de conception et de réalisation d’une œuvre audiovisuelle, qu’il livre ensuite à un diffuseur qui en a fait l’achat. Les études sur la culture de masse identifient le producteur comme le premier maillon de la chaîne production-diffusion-réception. Les sources pour appréhender la production sont assez variées pour que le chercheur trouve toujours matière à son étude (contrats, scripts, factures, mais aussi interviews ou communications sur le programme).
Programmation : autre aspect des modalités de diffusion d’une émission, renvoie à son créneau de diffusion : jour de la semaine, horaire, canal de diffusion. De ces aspects de programmation, le chercheur peut déduire certaines des volontés du diffuseur, en particulier le public ciblé ou la visibilité offerte.
Programme : correspond à un segment audiovisuel diffusé sur un canal, le programme fait l’objet d’une production identifiable, est associé à un genre et s’inscrit dans une grille de programmation*.